Je vais finir par me fâcher…

Si… si…vous allez voir…

Cet hiver qui a commencé trop tôt, si tôt qu’il m’a rendu malade que j’ai encore du mal à m’en remettre, Rhino, syndrome grippal…Etc.…

Pour moi et la compagne qui m’accompagne nuit et jour, ce mois de décembre, pour ne pas dire cette fin d’année 2010, ne fut qu’un fiasco ORL des plus détonants.

Nous goûtâmes plus que de raison tous les sirops antitussifs de notre pharmacienne préférée.

Nous fîmes force bains naseaux à l’eau de mer et gouttes amères.

La contre visite médicale transforma la pharyngée en bactéries et nous fit replonger dans une seconde série de soins plongeant notre système d’assurance maladie un peu plus dans son abîme devenu maintenant presque naturel.

La seule réalité agréable du moment fut l’arrivée de mes filles, les deux ensemble pour passer Noël avec nous et leurs grands parents.

Dois-je encore pousser gueulante parce que le président de nostre beau pays de France s’est montré aussi peu président le jour de ses vœux à la nation sur les écrans 16/9 de la TV couleur ?

A quoi peut-il servir de posséder des postes en relief pour écouter des discours aussi plats ?

Oui…je sais…C’est facile…

Devons-nous rester les bras ballants devant la énième délocalisation visant cette fois Renault et sa petite Clio ?

Alors ça ne dérange personne qu’il s’ensuive précarité, divorce, chômage, suicides, orphelins…?

S’agit-il de pleurer en silence deux jeunes nordistes partis réaliser leur rêve debout d’hommes libres et qui rentrèrent les pieds devant quelque jours plus tard parce qu’une opération de sauvetage à peine étudiée échoua lamentablement ?

Compterons-nous encore chaque jour un jour de plus la captivité d’Hervé et Stéphane et d’autres otages partout dans le monde ?

Doit-on se contenter d’assister à l’ouverture des soldes en ouverture de journal ?

Oui …Non… ???

Il se trouve qu’en cette année,tombe l’anniversaire de la mort du président Mitterrand.

Donc, hommages, rétrospectives, témoignages…

Il plane et c’est dans l’air du temps comme un parfum de nostalgie.

Tout le monde en parle « dans les médias ».

Tout le monde d’y aller de l’anecdote vécue auprès de l’homme qui initia l’abolition de la peine de mort.

Toutes les chaines de service publique se seraient – elles données le mot ?

Y aurait-il comme une odeur venant du palais. Une prise de conscience que : « c’était mieux avant » ?

Et même l’aspect grandiloquent de la marche triomphale vers les illustres sépultures…

Fasse les urnes de l’an prochain renverser la vapeur.

Car du pire au meilleur,

Amis, n’ayez pas peur…