Tout va bien et parce c'est ton anniversaire ,étant donné que les affaires sont les affaires,chérie j'ai craqué sur un sac à main que je voulais t'offrir.
Alors j'ai téléchargé un logiciel qui m'aurait permis de me renseigner sur les prix,les marques ,les couleurs.
Mon dieu et attendons pour voir, je cocherai tous les courriels qui seront favorable à ma recherche.
Comme d'habitude ce sera la veille que je trouverai ton cadeau en espérant que je ne me serai trompé en rien...
Bises ,ton amoureux.
Voilà un petit texte anodin ,qui ne mange pas de pain et qui pourrait être donné en petite dictée à des élèves de CM1.
Amusons nous un peu à le transformer en langage d'aujourd'hui.
OK,et paske c ton anniv,étant donné que business is business,darling j'ai kiffé grave un fucking sac à main que je voulais t'offrir.
Alors j'ai downloadé un logiciel qui m'aurait coatche les good news for me. Damned ,wait and see,
Je cocherai tous les mails .Comme d'had,j'aurai un timing bouké pour trouver ton kado en espérant pas être de la loose.
Kisses,love...
Si l'emprunt de termes anglais est vu par certains comme le signe d'un enrichissement de la langue française au contact de la langue dominante, il est considéré par d'autres comme la marque d'une incapacité culturelle à créer les mots idoines et à les populariser. Pour les ennemis du franglais, le laisser-faire linguistique doit être combattu.
- Depuis les années 1970, le gouvernement s'est employé à fixer par voie réglementaire la terminologie officielle après consultation des commissions ministérielles de terminologie, en précisant le cas échéant les termes étrangers à éviter25. C'est ainsi que le mot « logiciel », proposé à la commission de l'informatique par Philippe Renard en 1970, a supplanté en moins de dix ans le terme anglais software et que « baladeur », conçu en 1983 par la commission de l'audiovisuel et de la publicité, a remplacé walkman26. Le mot informatique lui-même est un néologisme créé en 1962 par Philippe Dreyfus, contraction des termes « information » et « automatique27 », qui ne possède pas d'équivalent exact en anglais (il existe des concepts proches, comme information technology, computer science ou data processing).
- Jacques Toubon, ministre français de la Culture de mars 1993 à mai 1995, a en revanche échoué en proposant une liste complète de mots à utiliser à la place des mots anglais. Sa proposition fut même l'objet de moqueries en son temps — et l'est encore — et la loi Toubon (n° 94-88) pour la promotion de la francophonie fut ironiquement surnommée « loi AllGood » (exemple d'échec à l'usage : vacancelle n'a jamais pu rivaliser avec week-end, qui s'est fixé en franco-français pour désigner le samedi-dimanche, alors que le calque « fin de semaine », utilisé au Canada français, désigne en Europe plutôt le jeudi-vendredi, c’est-à-dire la fin de la semaine de travail[réf. nécessaire]).
- Le décret du 3 juillet 1996 a profondément réformé le dispositif d'enrichissement du lexique de la langue française qui existait jusqu'alors. Ce dispositif s'appuie désormais sur la « Commission générale de terminologie et de néologie ». Placée auprès du Premier ministre, cette commission coordonne les travaux de terminologie, en liaison avec différents partenaires, comme l'Académie française, l'Académie des sciences, l'Association française de normalisation (Afnor), l'Institut national de la langue française (CNRS-INaLF) et d'autres commissions de terminologie de pays francophones, comme l'Office québécois de la langue française au Québec. Les listes de termes adoptés sont diffusées sous forme de brochures, publiées au Journal officiel (elles deviennent alors d'emploi obligatoire pour les services de l'État et les établissements publics, ainsi que dans les cas prévus par la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française — dite loi Toubon). Par exemple, les mots remue-méninges (2000) et courriel (2003) ont été proposés pour remplacer brainstorming et e-mail. Les termes publiés sont consultables sur le site de la Délégation générale à la langue française (DGLF).
- Chaque année, l'association « Défense de la langue française », une académie parodique, décerne le Prix de la carpette anglaise à un membre de l'élite française qui, selon son jury, s’est distingué par une initiative visant à promouvoir l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment du français.
Je ne suis pas contre la théorie de l'évolution , mais de grace gardon la beauté de la langue qui fait notre culture si riche et nos lectures si belles...